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Qui sommes-nous pour faire ça ?

Comment en est-on arrivés là ?

Roman d'E&A
Mais, d'abord,
le roman d'Eugénie et Aristide :

Eugénie aime les belles toilettes et Aristide est féru d'histoire, leurs esprits se rencontrèrent pour faire naître cette modeste reconstitution de la Belle Époque.

Leurs costumes sont ceux de bourgeois (chefs d'entreprise, artisans ou commerçants, notables peut-être, rentiers c'est sûr !) de la période 1880 à 1897 environ.

Eugénie aime se rendre dans le beau magasin de Monsieur Boucicaut, à Paris ; on y trouve de tout mais son rêve serait d'aller chez Madame Paquin. Aristide aime aussi Paris mais son rêve à lui c'est plutôt le One-Two-Two, il en a entendu du bien parler par ses coreligionnaires...

Le dimanche, Aristide adore lire Le Petit Journal Illustré et Eugénie se détend et rêve de belles tenues en parcourant La Mode Illustrée. En tout cas, ces deux là aiment lire autant que la promenade...

Eugénie et Aristide sont sans doute Lillois et viennent souvent en villégiature sur la Côte d'Opale.

Ils ont certes un pied-à-terre à Calais mais n'hésitent pas à se rendre chez leurs amis (bourgeois comme eux, évidemment)  qui détiennent une jolie villa à Mers-les-bains, dans la Somme.

Parfois le train, dont la ligne vient d'être créée, les emmène vers la plage de Zuydcoote ou bien sur la digue de Wimereux. Ils y ont d'ailleurs retrouvé quelques connaissances et Aristide songe à s'y faire construire une villa avec un beau balcon ouvragé ou bien un bow-window comme c'est la mode. Après tout, autant qu'ils profitent maintenant de leurs rentes, on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait...

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En attendant, c'est avec l'immense plaisir de distribuer du bonheur autour d'eux qu'ils se promènent lors de manifestations typiquement Belle Époque (ou qui s'en rapprochent) mais également hors contextes festifs.

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Vous l'aurez bien compris, cette histoire n'est que pure fiction, toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne pourrait être qu'une coïncidence et ce texte peut évoluer à tout moment au gré de l'imagination d'Eugénie ou d'Aristide...

Et donc :
-Qui sommes-nous pour faire cela ?
-Comment en est-on arrivés là ?

Comme déjà dit, Eugénie aime les belles toilettes et Aristide aime l'Histoire.

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Un jour de 2013, Eugénie eut l'idée de participer costumée à la Fête des Baigneurs organisée chaque année à Mers-les-bains (Somme). Cette magnifique fête rassemble de très nombreux participants, locaux, mais aussi extérieurs, sur deux jours. Les costumes y sont superbes, les idées ne manquent pas (on y trouve l'haltérophile de la foire, la marchande de violettes, le curé (éventuellement à vélo), le photographe avec sa chambre sur l'épaule, le marchand des quatre saisons et sa charrette à bras, le pêcheur de crevettes et son haveneau, le notaire et bien d'autres personnages encore dont de multiples bourgeois et bourgeoises rivalisant tous de somptuosité). Le clou de cette manifestation est la baignade en mer vers midi le dimanche. Véritable baignade, avec costumes de bain d'époque (rayures, charlottes et canotiers à profusion) au son de l'orchestre (en costume aussi) qui joue les airs à la mode du temps... De fait, même s'il n'y a que les baigneurs qui sont à l'eau, tout le monde baigne dans la Belle Époque !

Eugénie donc, participa seule cette année là car Aristide, son mari, réalisait quant-à lui un reportage photographique (pour un magazine et avec du matériel actuel !) sur cette manifestation.

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Après une absence de quelques années, nos deux protagonistes décidèrent de participer de nouveau à la Fête des Baigneurs de Mers. Mais cette fois-ci, Aristide se costuma aussi ! Certes son costume était encore approximatif : point de moustache, point de cravate, point de montre à gousset... C'était en juillet 2017 (photo et article dans Le Courrier Picard).   

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Las, Aristide n'en resterait pas là ! Juré il participerait de nouveau à cette fête, mais cette fois-ci en améliorant son costume. Ça tombe bien, Aristide ne demande qu'à s'intéresser à la mode de la Belle Époque, élargie de la fin du Second Empire à  la veille de la Grande Guerre.

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En juillet 2018 Aristide est fin prêt ! Fin prêt pour participer avec Eugénie à la Fête des Baigneurs, durant les deux jours (photo dans Le Courrier Picard).

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C'est au retour de ces journées qu'a germée l'idée de se "produire" sur d'autres manifestations à caractère historique ou, tout simplement, d'aller se promener costumés n'importe où, hors contexte festif.

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C'est alors qu'Eugénie souhaita, elle aussi, améliorer son costume et surtout en changer (déjà utilisé plusieurs fois, il est vrai)... et ce que femme veut...

Quête laborieuse pour trouver de nouvelles tenues/robes. Les faire retoucher/ajuster n'est pas non plus une mince affaire... Heureusement qu'Aristide possède quelques rentes !

Fin mai 2019 les costumes sont prêts : Eugénie se plait dans sa robe à crinoline et Aristide joue au dandy sous son canotier.

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Première sortie ainsi vêtus à l'occasion de l'Expédition Végétale sur la place d'Armes de Calais début juin 2019. Le succès est au rendez-vous, le cadre de cette manifestation est idéal. Les photographes s'en donnent à cœur joie. Le public est ravi : félicitations, compliments et encouragements nous prouvent que nous avons eu raison de nous lancer. On nous arrête pour discuter, en savoir plus sur cette Belle Époque qui n'était pas si belle pour tout le monde, en savoir plus sur nos tenues, la signification ou l'usage des détails vestimentaires... Eugénie et Aristide qui en connaissent un rayon sur le sujet sont comblés ! Le fait est qu'avec nos costumes, nous illustrons les lointains grands-parents de la plupart des personnes que nous croisons et que ce n'est donc pas si lointain que ça...

Notre but est atteint : distribuer de la joie et du bonheur autour de nous ; l'espace d'un instant, faire oublier aux gens qui nous croisent leurs tracas ; faire revivre ce vieux temps d'avant si regretté ; distribuer du rêve...

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À noter que nous sommes un véritable couple dans la vraie vie d'aujourd'hui, que nous faisons cela de notre plein gré, librement et sans aucune contrepartie (autre que celle de se faire offrir de belles photos). Nous tenons à rester indépendants, libres de nos décisions de nous rendre ou non sur une manifestation ou un lieu (y compris sur invitation) et de nous costumer ou non. Nous ne sommes pas contre le fait de rencontrer d'autres passionnés (de costumes en général ou de la Belle Époque en particulier) mais nous ne souhaitons pas ni former ni intégrer une association.
Nous apprécions énormément d'être pris en photo lors de nos sorties et, plus encore, que les photographes nous les fassent parvenir ! En effet, nous ne pouvons nous photographier nous-même et les seuls souvenirs que nous ayons sont les photos qu'on nous donne... et cela permet d'alimenter ce site web ainsi que les réseaux sociaux.

 

Enfin, nos costumes ne sont pas des répliques exactes, mais sont inspirés librement de la mode dans une fourchette de temps allant de 1880 à 1905 environ, et d'un style plutôt bourgeois (moyenne bourgeoisie) du temps. Sachant que, même à l'époque, une certaine liberté vestimentaire permettait à tout un chacun de se vêtir à peu près comme il le voulait (notamment chez les artistes) ou bien de respecter à la lettre tous les codes impliqués par son rang social. Le "paraître" avait, tout comme pour aujourd'hui, son importance.

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Afin d'être plus réactifs, afin d'être présents dans le présent, afin de pouvoir communiquer et partager avec nos "fans", nous avons créé une page Facebook : @eugenieetaristide1900 à laquelle vous pouvez vous abonner, surtout pour rester en "communion" avec nous ou tout simplement pour suivre nos "aventures"...

Si vous êtes photographe (ou photo-club), nous sommes disposés à vous rencontrer, soit dans l'espace public ou sur une manifestation (laissez-nous un moyen de communication rapide dans ce cas), soit dans un cadre privé/studio pour une séance photo posée privée...
(voir en pied de page pour en savoir plus).

Si vous êtes organisateur d'événement et que vous souhaitez nous y trouver, faites-nous en part... 

 

Eugénie et Aristide

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